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Mémoire : Etalement urbain et périurbanisation en Bretagne, la dictature du pavillonnaire.

Plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes et trois milliards de personnes devraient à leur tour devenir urbains d’ici 2050. L’urbanisation est donc une donnée commune aux cinq continents. Mais elle est avant tout un fait contextuel, marqué par des cultures, des conditions sociales, économiques et techniques propres à chaque pays, à chaque ville.

En France, les besoins et attentes des populations en matière de logement sont de plus en plus prégnants. En effet, la demande potentielle est chiffrée entre 320 000 et 370 000 logements par an pour la prochaine décennie. Parallèlement à cet état de pénurie de logements, le dernier rapport sur l’environnement en France, du Service d’Observation et des Statistiques du Commissariat Général au Développement Durable, fait état de la reprise de l’étalement urbain et de l’articialisation des sols qui l’accompagne pour l’année 2010.

C’est pourquoi, pour des questions de durabilité de notre fabrique urbaine, les villes et agglomérations ne pourront plus s’élargir au-delà de leurs frontières. Elles devront exploiter leur capital foncier « intra-muros » et requalier les espaces urbains existants pour en adapter les usages. Pour cela, la densication, qui consiste à faire vivre davantage de populations sur un même espace urbain, semble être l’outil privilégié de lutte contre la consommation d’espace.

La première partie de ce mémoire permet de comprendre les raisons et les conséquences de l’étalement urbain et de la dispersion de l’habitat sur un territoire, en appliquant notre étude au cas de la Bretagne.

Dans la seconde partie, nous nous interrogerons sur l’efficacité des mesures de densication, plébiscitées par les professionnels de l’aménagement, comme remède contre la consommation excessive d’espace qui caractérise l’urbanisme français.